Nombreuses sont les personnes âgées qui décident de rester chez elles au lieu d’aller en maison de retraite. Toutefois, c’est un choix qui demande un accompagnement bien cadré. Dans ce cas, le recours à un auxiliaire de vie s’impose, outre l’aidant familial. Comment vous organiser ?
Quelle aide au cours de la journée ?
Les personnes âgées en perte d’autonomie ne peuvent plus accomplir toutes seules les actes de la vie quotidienne. Le niveau de dépendance varie d’une personne à une autre. Quand la personne âgée peut encore s’occuper d’elle-même comme se lever, se laver, s’habiller et se nourrir, une téléassistance suffit pour intervenir à temps en cas d’accident. Quand la personne âgée devient dépendante, elle a besoin d’un auxiliaire de vie pour l’aider en permanence. Outre les actes de la vie quotidienne, les personnes âgées ont besoin d’une aide à domicile pour les tâches comme le ménage, le repassage, la préparation des repas et les petits bricolages. Si la personne dépendante est, en plus, malade ou sous traitement, il faut faire appel à un aide-soignant ou un infirmier pour l’appareillage, la prise des médicaments et la réalisation de pansement, par exemple.
Quelle assistance pour la nuit ?
Il n’est pas recommandé de laisser seule une personne âgée chez elle la nuit, qu’elle soit encore autonome ou dépendante. Un aidant familial, c’est-à-dire un proche de la personne âgée, peut être une aide de nuit pour tenir compagnie et rassurer. Mais, vous pouvez également recruter un intervenant à domicile qui assurera l’aide de nuit pour les personnes âgées. Il reste dormir chez la personne âgée pour qu’elle se sente en sécurité avec une autre personne dans la maison. Qui plus est, elle a pour rôle d’aider la personne âgée si elle a des besoins urgents dans la nuit.